Rose-Marie Pagnard signe L’enlèvement de Sarah Popp

Rose-Marie Pagnard sort son nouveau livre L’enlèvement de Sarah Popp, paru aux Editions Zoé. Dans son roman à la fois onirique et inquiétant, Rose-Marie Pagnard nous entraîne dans une aventure rocambolesque en Lituanie, où Sarah Popp, écrivaine, croise son ancien voisin qui la presse d’écrire sur un épisode mystérieux de son passé.

Rose-Marie Pagnard est une écrivaine suisse née à Delémont. Après ses études à l’École normale pour instituteurs, Rose-Marie s’est consacrée au journalisme littéraire, en collaborant avec des publications comme Coopération, Le Nouveau Quotidien, Le Temps et la revue Ecriture. Parallèlement à cette activité, elle développe une œuvre littéraire riche et variée, mêlant poésie, fantastique, onirisme et humour. Ses récits, qui explorent les interactions familiales complexes, l’importance de l’art comme moteur de l’imagination, et les valeurs fondamentales telles que le don de soi, reflètent une écriture dense et nuancée. Sa plume, originale et subtile, la place parmi les voix marquantes de la littérature suisse contemporaine. Elle a été lauréate de nombreux prix littéraires, dont le Prix Schiller en 1999 pour Dans la forêt, le Prix Suisse de littérature 2013 et le Prix Eve 2013 de l’Académie romande pour son livre J’aime ce qui vacille.

L’enlèvement de Sarah Popp

Peut-on forcer une écrivaine à replonger dans ses souvenirs de jeunesse ? C’est la question que pose avec finesse et légèreté L’enlèvement de Sarah Popp. Le roman nous emmène dans un décor balte enneigé, presque sorti d’un conte, où un ancien voisin, fantôme du passé devenu un vieil homme un peu fou, réveille des souvenirs enfouis. Entre réalité et rêve, passé et présent, une forêt lumineuse et mystérieuse devient le théâtre d’une aventure où les frontières se brouillent. Le tout, porté par une fiction onirique qui, avec une touche d’humour, s’impose comme une échappatoire à la réalité.

Avec une malice subtile, Rose-Marie Pagnard dévoile les risques encourus par les jeunes filles amoureuses dans les années soixante. Son roman, à la fois inquiétant et empreint d’onirisme, traversé d’éclats fulgurants, se présente autant comme une réflexion profonde sur l’écriture de soi qu’une véritable déclaration d’amour à la fiction, capable de réenchanter le réel.

La quatrième de couverture

Sarah Popp, écrivaine, est en Lituanie pour un festival de littérature. Son séjour prend un tour imprévu quand, à cause de la neige, le vol de retour est annulé, puis qu’elle tombe sur monsieur Anders, son ancien voisin. Ce vieil homme aussi tendre que fou n’est pas là par hasard : il l’a traquée pour la convaincre d’écrire sur une chose qui lui est arrivée, il y a bien longtemps, dans la petite ville où elle a grandi. Sarah refuse. S’engage alors une virée rocambolesque dans la forêt lituanienne.