Chers lecteurs, bonjour !
Après mon fiasco romantique à l’exposition Titanic, je viens à vous, accompagnée d’une question cruciale, brûlante même, surtout en ces temps qui courent. Exit mielleries et sentiments ! Place à la logique implacable et l’observation pure.
Car l’heure est grave, chers lecteurs.
Aujourd’hui, nous allons tenter de répondre à une interrogation concernant le personnage le plus controversé de ces dernières semaines.
Il est aussi riche qu’excentrique, d’abord adulé puis détesté.
Un milliardaire dont vous avez sûrement déjà entendu parler.
Il est à la tête d’une célèbre marque de voiture électrique, il envoie des fusées dans l’espace et se tient prêt pour la colonisation de Mars et est également propriétaire d’un célèbre réseau social renommé d’une seule lettre en plus de se la jouer « politicien » à ses heures perdues.
Mesdames et messieurs, aujourd’hui, nous allons parler du sulfureux Elon Musk.
Il ne s’agira pas de faire son apologie, ni même de procéder à son procès. Nous nous tiendrons à l’observation pure et dure, rappelez-vous, afin de répondre à une question aux airs innocents, mais qui se révèle plus complexe qu’il n’y parait.
À quelle espèce appartient Elon Musk ?
Je vois d’ici les sourcils de quelque uns se relever. Mais réfléchissez un instant.
Avec cette productivité surnaturelle, cet attrait si particulier pour l’espace, et Mars précisément, avec cette lubie du transhumanisme, les noms et le nombre étrange de sa progéniture, son obsession pour les blondes, sa peau blanchâtre et ses gesticulations illogiques et inappropriées en public…
Pensez-vous vraiment avoir à faire à un être humain ?
Allons ! Il est évident que non !
Un humain pourrait partager une voire deux caractéristiques citées ci-dessus, mais les cumuler ? Toutes ?
Impossible.
Il y a manifestement anguille sous roche, chers lecteurs.
Et ensemble, nous allons enquêter et faire jaillir la vérité.
Il existe une multitude de chimères et autres créatures. La mythologie nous en offre pléthore, et viennent s’ajouter à elles toutes celles sorties des univers fantasy et de science-fiction. Le travail à première vue s’annonce titanesque ! Comment trier le vrai de l’insensé ?
N’ayez crainte chers lecteurs !
Grâce à notre énumération de caractéristiques spéciales précédente, il nous est d’ores et déjà possible d’en éliminer bon nombre afin de nous concentrer sur les plus probables…
Commençons par les classiques, voulez-vous ?
Nous savons qu’Elon a une sorte d’aversion pour le sommeil. Il dormirait peu (ou pas du tout) et nous constatons qu’il a un taux de productivité anormalement haut pour un être humain.
Si vous couplez à ça son teint blafard, une créature mythologique émerge doucement des ténèbres… Le vampire bien-sûr !
Mais il ne semble pas craindre le soleil, et à ma connaissance, aucun incident impliquant de l’ail n’a jamais été reporté… Aïe ! Immunité spéciale ? Ou mauvaise espèce ?
Continuons de creuser et voyons si nous pouvons trouver mieux.
Un autre genre de créature semble cocher plus de cases : Le Cyborg.
La productivité digne d’une machine, l’attrait et l’aisance pour la technologie comme Starlink, mais aussi sa fascination pour le transhumanisme avec Neuralink, et les prénoms de ses derniers enfants (X Æ A-XII, prononcé « ex-é-ail », Exa Dark Sideræl et Techno Mechanicus) ne laisse planer aucun doute.
Mais une fois encore, certains points ne collent pas. Il ne semble pas craindre les courts-circuits dus à la pluie, aucun métal ni câbles ne sont apparents, et cela n’explique pas le reste des caractéristiques insolites citées plus haut…
On se rapproche, mais nous ne touchons pas encore au but.
Quelle créature pourrait mieux coller que le Cyborg dans ce cas ?
L’extra-terrestre, bien-sûr !
Faits de chair, ils ont accès à une technologie qui dépasse la nôtre, et de loin, pour avoir réussi à atterrir sur notre terre. Ceci expliquerait aussi sa lubie Martienne et plus globalement son attrait pour tout ce qui touche l’espace. À l’instar d’E.T, peut-être cherche-t-il seulement à retourner sur sa planète d’origine ? Elon téléphone maison !
Et si on reprend le nom de ses derniers enfants, là aussi, ça collerait parfaitement.
Mais encore, comment expliquer sa gestuelle pour le moins étrange ? Son kink des femmes blondes et sa peau pâle ?
Et je pense que l’absence de tentacules apparentes nous confirme que nous faisons toujours fausse route.
Chers lecteurs, nous voilà à court de pistes, semble-t ’il.
Ou peut-être que non.
Car il existe bel et bien une espèce qui cocherait l’intégralité des caractéristiques énumérées.
Vous connaissez Maxis ?
Entreprise vouée à la création de jeux-vidéos depuis 1987, ils sont à la base de jeux de gestion iconiques, comme « SimCity » et « Les Sims ».
Vous voyez où je veux en venir ? Car là se trouve la clé de la résolution de notre enquête.
Oui chers lecteurs, Elon Musk est bel et bien un Sims.
Vous pensez que je débloque mais les habitués de ce jeu hochent la tête en guise d’approbation. Car oui, les Sims, ces êtres humains pixelisés cochent toutes les cases.
Le nombre de ses enfants ? Eh bien vous saurez qu’il est très aisé de se constituer une armée de rejetons chez les Sims. Ils n’ont que rarement des soucis de fertilité, et les aventures extra-conjugales ne sont pas un si gros problème que ça pour eux.
Et quid du nom de ses enfants ? Eh bien on peut nommer comme bon nous semble chaque Sims. Et même les plus farfelus des ensembles « noms-prénoms » semblent normaux dans un monde où « Soul Soul » signifie bonjour et où « Degg degg » signifie au revoir. Il est évident qu’il s’agit simplement de Simlish, la langue universelle des Sims.
La productivité surnaturelle ? Facile ! Les Sims ne sont pas vivants, pas à proprement parlé. Ils ne sont que pixels savamment assemblés. Et vous pouvez aisément les requinquer avec divers breuvages et autre cheat-code pour les éviter de passer trop de temps à flemmarder dans le lit, et ainsi booster leur productivité.
Tous ces attraits étranges tels que l’espace, les femmes blondes, le transhumanisme peuvent être attribués lors de la création de personnage. Et avec la compétence charisme au max, il est possible de convaincre d’autres personnes de faire des choses absurdes, comme se décolorer les cheveux en blond, comme il l’a fait avec Grimes, ex-épouse parmi tant d’autres.
De même que l’on peut décider de rendre blafard le teint dans la partie personnalisation du jeu.
Et ceux qui auront un tant soit peu joué à la célèbre licence savent que ces pseudo-humains font littéralement n’importe quoi lorsqu’ils sont en manque d’ordres et de supervision. Ils gesticulent et déambulent ici et là, sans réel but, ce qu’ils font n’a ni queue ni tête et ils ne semblent guidés que et seulement que par la toute puissante illogique.
J’ajouterai même qu’il a dû bénéficier de quelques « motherlode », cheat-code qui permet de gagner instantanément 50’000 simflouz, monnaie du jeu, depuis qu’il a été matérialisé dans notre réalité.
Vous ne me croyez peut-être pas, mais j’ai avec moi une preuve irréfutable pour terminer de vous convaincre. Regardez plutôt :
Mais dans ce cas, chers lecteurs, une autre question encore plus brûlante que la précédente nous saute aux yeux. Car maintenant que nous savons ce qu’il est… La question est :
Qui tient la souris ?
Qui le contrôle ?
Qui est derrière l’écran ?
Un enfant qui fait ses premiers pas sur le jeu ?
Un ado machiavélique en pleine crise ?
Un adulte qui s’ennuie un peu trop ?
Un senior qui ne comprend pas grand-chose à ce qu’il a sous les yeux ?
La question demeure, mais nous, nous avons suffisamment fait pour aujourd’hui. Ce fut une enquête rondement menée et nous pouvons nous en féliciter !
Un jour, peut-être saurons-nous. Un jour, peut-être, l’avenir nous le dira.
Mais en attendant, je vous laisse chers lecteurs, et je vous dis à la prochaine !
